Bien-être

Aujourd’hui, je bâtis les fondations de ma vie spirituelle !

On ne commence pas une maison par le toit. De la même manière, Nous avons vu lors du premier et deuxième chapitre qu’on ne peut bâtir les fondations de sa vie spirituelle sans avoir été débarrassé de ses miasmes : addictions, travail épuisant, problèmes matériels. L’abondance spirituelle ne peut s’obtenir que par la sérénité et la pleine conscience.

Un des problèmes de notre époque est que les principales religions enferment l’esprit des personnes dans des voies de garage. Du coup elles provoquent le rejet d’une partie d’entre nous. On ne comprend plus ce que veut dire le mot « spirituel ». Si l’on recherche le sens officiel de ce mot dans le dictionnaire, on obtient ceci :

  1. Philosophie : Qui est de l'ordre de l'esprit, considéré comme distinct de la matière.
  2. Religion : Qui est de l’âme, en tant qu'émanation d'un principe supérieur (notamment divin).

Pour vous construire une vie spirituelle abondante, il va falloir faire table rase de tout ce que vous avez appris dans votre vie, que ce soit à travers une éducation religieuse, ou des préjugés qui ont cloisonné votre perception du divin et vous ont dirigé vers l’athéisme. Attention, ne vous méprenez pas sur mes intentions. Je ne suis pas là pour critiquer vos croyances, mais pour vous accompagner vers une nouvelle perception de ce qui vous entoure. Reprenons donc tout à zéro.


Se poser les bonnes questions

Une quête de vérité commence très souvent par des questions existentielles, déclenchées par des souffrances ou la perte d’êtres chers :

  • « Pourquoi suis-je né ici ? »,
  • « Quel est le but de la vie ? »,
  • « Y a-t-il une vie après la mort ? »,
  • « Dieu existe-t-il ? ».

Il est normal que nous nous posions tous ces questions à un moment de notre existence, au moins au moment de la mort. J’entends parfois certains dire : « On verra bien une fois qu’on sera de l’autre côté ». D’autres : « Je sais qu’il n’y a rien après la mort, tout s’éteint en même temps que le cerveau ». Il est absurde d’affirmer que la vie s’arrête au moment de la mort, de la même façon qu’il est idiot de prétendre le contraire tant qu’on ne l’a pas expérimenté soi-même.


Avoir la Foi, ne pas se contenter de croire mais savoir !

Il y a bien entendu la foi, qui consiste à croire en des choses qu’on ne voit pas mais qui sont vraies. Seulement, qui nous prouve que ces choses sont vraies, tant qu’on ne les a pas recherchées et expérimentées par soi-même ? Avons-nous besoin d’un acte de foi pour croire que le Soleil brille, que l’eau coule dans les rivières, que la vie est parfois difficile ? Non, car c’est un fait. Nous revendiquons une croyance lorsque nous voulons fuir les faits pour plonger dans l’irréalité. Trouver la Vérité n’est donc pas une affaire de croyance, mais de recherches. Il est, certes, bien plus difficile de trouver que de croire. Tout réside au fait de rechercher au bon endroit, et je vais vous surprendre. Inutile de chercher très loin, la Vérité est déjà en nous, et tout autour de nous ! Plaçons donc notre foi dans la certitude que nous allons trouver la Vérité, par nos propres moyens ! Car nous pouvons tous recevoir la Clé de la connaissance de toutes choses, il suffit simplement de la demander.

La croyance est l’ennemie de la Vérité, car elle peut être orientée et conditionnée par notre environnement familial, nos amis, notre culture, nos traditions. Effectuons donc un grand « reset » et allons de l’avant !

La foi, a dit un grand docteur, est le courage de l’esprit qui s’élance en avant, sûr de trouver la vérité. Cette foi-là n’est pas l’ennemie de la raison, mais son flambeau ; c’est celle de Christophe Colomb et de Galilée, qui veut la preuve et la contre-épreuve, provando e riprovando, et c’est la seule possible aujourd’hui. Pour ceux qui l’ont irrévocablement perdue, et ils sont nombreux — car l’exemple est venu de haut, la route est facile et toute tracée : — suivre le courant du jour, subir son siècle au lieu de lutter contre lui, se résigner au doute ou à la négation, se consoler de toutes les misères humaines et des prochains cataclysmes par un sourire de dédain, et recouvrir le profond néant des choses — auquel seul on croit — d’un voile brillant qu’on décore du beau nom d’idéal — tout en pensant que ce n’est qu’une chimère utile. Quant à nous, pauvres enfants perdus, qui croyons que l’Idéal est la seule Réalité et la seule Vérité au milieu d’un monde changeant et fugitif, qui croyons à la sanction et à l’accomplissement de ses promesses, dans l’histoire de l’humanité comme dans la vie future, qui savons que cette sanction est nécessaire, qu’elle est la récompense de la fraternité humaine, comme la raison de l’univers et la logique de Dieu ; — pour nous, qui avons cette conviction, il n’y a qu’un seul parti à prendre : Affirmons cette Vérité sans crainte et aussi haut que possible ; jetons-nous pour elle et avec elle dans l’arène de l’action, et par-dessus cette mêlée confuse, essayons de pénétrer par la méditation et l’initiation individuelle dans le Temple des Idées immuables, pour nous armer là des Principes infrangibles. Édouard Shuré - Les Grands Initiés, Introduction


Accepter « Ce qui est » et vivre en pleine conscience

Nous sommes tous capables de créer notre propre réalité. Il y a en effet deux principes distincts reconnus par tous les grands sages : la peur et l’amour. La peur est associée au rejet de l’autre, le refus d’approcher ce qui est inconnu, l’inacceptation de sa propre réalité et des événements qui l’entourent. Ce sentiment destructeur bloque toute possibilité de progression spirituelle. À l’inverse, l’amour est un sentiment merveilleux qui nous accompagne dans l’acceptation, la charité, la compréhension et la création d’un monde meilleur.

Nous devons donc commencer par prendre du recul et observer autour de nous, de vivre l’instant présent à l’aide de la méditation en pleine conscience, afin de chasser les bruits du mental et de pouvoir adopter une attitude sereine et positive qui génèrera un bon terreau dans lequel nous allons pouvoir planter les graines de notre éveil spirituel.

C'est parce que nous ne voulons pas affronter et comprendre ce qui est que nous inventons toutes sortes d'échappatoires et les parons de beaux noms tels que l'idéal, la foi, Dieu. Assurément, ce n'est que lorsque je vois le faux pour ce qu'il est que mon esprit est capable de percevoir ce qui est vrai. Un esprit que des choses fausses ont rendu confus ne peut jamais trouver la vérité. Donc, je dois comprendre ce qu'il y a de faux dans mes relations, dans mes idées, dans tout ce qui m'entoure, car la perception de la vérité suppose que l'on comprenne ce qui est faux. Si l'on ne supprime pas les causes de l'ignorance, il ne peut pas y avoir d'éveil ; et rechercher l'éveil alors que l'esprit est dans l'obscurité est tout à fait vain et dénué de sens. Donc, je dois commencer par voir ce qu'il y a de faux dans ma relation aux idées, aux gens, aux choses. Lorsque l'esprit perçoit ce qui est faux, alors advient le vrai, et alors est l'extase, alors est le bonheur. Krishnamurti Jiddu - Le livre de la méditation et de la vie

Voici un exemple de méditation en pleine conscience que vous pouvez pratiquer tranquillement chez vous pour débuter :

Petit à petit, au fur et à mesure de vos différents exercices de méditation, vous allez ressentir des choses se passer dans votre corps, des énergies qui circulent, des vibrations qui vous traversent. Votre mental cessera de vous harceler de ses bruits incessants. Cela signifiera que vous êtes prêt pour le prochain chapitre. En attendant, exercez-vous, libérez-vous du mental, adoptez l’attitude joyeuse qui vous fera émettre de bonnes vibrations, acceptez la vie telle qu’elle est, surtout si elle est difficile ! Apprenez à lâcher prise afin de devenir un vase creux qui est prêt à se remplir d’expériences spirituelles fortes.

À très bientôt pour la suite ! En attendant, n’hésitez pas à partager vos expériences en commentaires !

Michaël Gisserot    |   0 Commentaires

Laissez-nous un commentaire